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Coronavirus: pour que la peur ne prenne pas toute la place

JM 0315 Psychologie Grou
Dans le cas d’une épidémie, il est important de ne pas se laisser gagner par la peur et l’anxiété. Photo Adobe Stock


S’il faut ne faut pas minimiser la situation de la COVID-19 et continuer de suivre les conseils et directives de la santé publique, certains peinent à contrôler leur anxiété et perdent le contrôle devant un tel phénomène. Comment expliquer cette panique, et aider ceux qui en souffrent ?   

Comment expliquer l’anxiété et les comportements extrêmes ?   

Une menace comme la COVID-19 fait toujours peur, et à plus forte raison lorsqu’elle est nouvelle, méconnue et revêt un caractère imprévisible et hors de notre contrôle. Si une personne en parfaite santé n’évoluant pas dans un environnement à risque et prenant toutes les précautions suggérées par les autorités perçoit la COVID-19 comme une menace inévitable et forcément mortelle, la menace sera pour elle bien réelle et des mécanismes de survie se mettront en branle. La raison et la pensée seront alors court-circuitées et des comportements extrêmes peuvent se manifester : faire des provisions astronomiques de nourriture, ou encore poser des gestes hostiles envers des personnes que l’on croit être porteurs.   

La peur est une émotion normale et légitime qui, un peu comme un système d’alarme, nous informe d’un danger. Ça permet à l’être humain de mettre en place des actions pour se défendre. Cependant, quand l’anxiété devient trop forte, ces actions ne sont plus efficaces. La bonne inquiétude est celle qui nous permet de bien réagir, de prendre les bons moyens de protection, de distinguer la bonne information de la mauvaise.  

La gestion de l’anxiété  

Si une personne de votre entourage éprouve une anxiété considérable face à la COVID-19, voici quelques pistes pour l’aider :     

  • L’aider à se mettre en action ;  
  • L’aider à évaluer si les stratégies mises en place ont fonctionné, et l’inviter à en essayer d’autres ;  
  • Lui rappeler les faits pour l’aider à relativiser la situation ;  
  • L’encourager à ne pas oublier les autres sphères de sa vie afin d’éviter que toute son attention soit portée sur ce sujet ;  
  • Éviter la surexposition à l’information sur le sujet, car le cerveau surexposé est plus inquiet ;  
  • Miser sur les pensées qui nous aident à agir plutôt que celles qui nous font souffrir.    

Il n’est pas aidant de minimiser l’anxiété qu’une personne ressent, car pour elle, la peur est aussi réelle qu’incontrôlable, et un entourage sensible peut faire toute la différence.   

De la même façon, il ne faut pas s’en vouloir si l’on est anxieux, et plutôt mettre en place les stratégies et prendre les moyens qui nous aideront à mieux gérer cette inquiétude.   

Aussi, il faut savoir que la peur n’est pas rationnelle. Par exemple, quand le gouvernement annonce des mesures, la peur augmente, car on a l’impression que la situation s’aggrave. Pourtant, c’est par ces mesures prises sur des conseils d’experts que nous sommes le mieux protégés.  

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